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Les personnages de la vie de Rutherford

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Marie Curie (1867-1934)

     Reprendre ici la biographie de Marie Curie ne serait pas utile : il en existe déjà beaucoup. Je vous conseillerais juste celle écrite par Susan Quinn et celle de Robert Reid, les plus complètes parmi la douzaine que j'utilise pour mon roman. Si vous préférez le français, lisez alors Une femme honorable de Françoise Giroud ou, encore plus touchant, Madame Curie, une œuvre d’Ève Curie, le bébé qui apparaît sur les genoux de Marie sur la photo de groupe présentée ici (l'autre enfant est sa grande sœur, Irène).

     J'utilise beaucoup d'éléments de la vie de Marie Curie dans mon travail, car rédiger une biographie de Rutherford sans évoquer sa consœur française laisserait de nombreuses zones d'ombre. 

     Dès le début de leurs travaux sur les corps radioactifs, les deux chercheurs se repèrent, se lisent, se citent, mais toujours à distance.

    Le 25 juin 1903, ils se rencontrent pour la première fois.

    Marie passe sa thèse ce jour-là. Ernest, lui, est en vacances en Europe. De retour de Genève, il s'arrête à Paris. Il veut rendre visite à Marie dans son laboratoire ; elle est absente, occupée justement par sa soutenance. Il retourne à son hôtel, déçu.

  Mais dans l'après-midi, un message lui arrive : son ami Langevin, qu'il a connu à Cambridge, l'invite à un dîner en l'honneur de la nouvelle docteure en sciences Marie Skłodowska-Curie.

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Rencontres entre Marie Curie et Ernest Rutherford :

1903 : Paris (dîner chez Langevin)

1910 : Bruxelles (congrès radiologie)

1911 : Bruxelles (congrès Solvay)

1912 : Paris (Commission radium)

1913 : Birmingham (BAAS)

1913 : Bruxelles (congrès Solvay)

1921 : Bruxelles (congrès Solvay)

1924 : Bruxelles (congrès Solvay)

1933 : Bruxelles (congrès Solvay)

   Ernest et May Rutherford feront partie de la quinzaine de convives réunis rue Gazan, au domicile de Jeanne et Paul Langevin, pour fêter ce succès. Participent aussi à ce repas quelques autres figures de la science de l'époque, qui apparaissent dans le "trombinoscope" ci-dessous (j'ai tenté de trouver des photos sur lesquelles ils ont tous l'âge qu'ils avaient en 1903).

  À compter de ce jour, la physicienne d'origine polonaise et son homologue néo-zélandais, tous deux expatriés, atypiques, déterminés, vifs d'esprit, travailleurs, se sentiront proches l'une de l'autre. Admiration, respect, soutien face à l'adversité : ce fut une vraie amitié et je souhaite la faire revivre dans les pages de ma biographie de Rutherford.

     Marie Curie et Ernest Rutherford se retrouveront à Bruxelles en 1910 puis en 1911, à Paris en 1912 et à Birmingham en 1913.

(Cliquez sur le nom de chaque ville pour connaître les détails de ces retrouvailles) puis en 1921, 1924 et 1933, à l'occasion de divers Congrès Solvay

     Ils entretiendront une correspondance irrégulière, mais durable.

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Page de garde de la thèse présentée par Marie Skłodowska-Curie le 25 juin 1903. 

Cliquez sur l'image pour accéder au site Gallica qui propose la totalité du document scanné. 

Quelques uns des convives ayant participé au repas donné en l'honneur de Marie chez Jeanne et Paul Langevin, au 23 rue Gazan, en face du parc Montsouris (Paris XIV)

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(1921) à Bruxelles, lors du 3è congrès de physique Solvay, assise au premier rang, à deux sièges d'Ernest Rutherford (l'homme placé entre eux est l'américain Robert Millikan).

Sources :

Livres

Sites internet :

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